Nos métiers

Quelles sont les missions du soudeur ?

Le soudeur travaille en atelier ou dans un chantier. Il utilise divers outils pour relier des pièces les unes aux autres conformément à son cahier de charge. Le soudage reste la technique la plus utilisée pour assembler des éléments métalliques (chauffe-eau, avion, oléoduc, pont, plateforme pétrolière…). Le soudeur détermine, à partir de documents techniques précisant la nature du métal utilisé, les procédés à mettre en œuvre, les montages à exécuter, les contrôles qualité à effectuer…

Lorsque la production est faite en série, il manie des machines automatisées extrêmement complexes, comme la machine à souder par faisceau d’électrons. Avec l’automatisation des procédés, l’exigence en matière de qualification a augmenté, une tendance favorisée par l’industrie nucléaire (centrales EDF, etc.), qui vient s’ajouter à la branche de la métallurgie industrielle

Quels sont les secteurs qui emploient ?

Le profil de soudeur qualifié est très recherché dans toutes les filières d’activité de la métallurgie : l’équipement ( automobile, aéronautique, naval, sportif…), le bâtiment, l’agroalimentaire & le pharmaceutique, la serrurerie, la tuyauterie, l’energie.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

Le soudeur peut devenir chef d’équipe, chef d’atelier ou choisir de se spécialiser dans les techniques de soudage les plus recherchées, comme le soudage au plasma, le soudage au chalumeau oxyacétylénique ou le soudage fil fourré. Par ailleurs, l’automatisation- et donc la collaboration avec les robots – élève le niveau de compétence des soudeurs, en particulier dans les industries en pointe.

Quels sont les avantages liés au métier ?

Le secteur de la métallurgie ne connait pas la crise. À elle seule, la filière nucléaire estime ses besoins à près de 13 000 postes par an, pendant dix ans, en France. Rien que dans la Manche, près de 600 emplois seront créés en 2023.

Sur le bassin de Caen, de nombreuses entreprises en métallurgie sont présentés et, ont un fort besoin de main d’œuvre au regard de leur forte activité et de la pyramide des âges. En 2022, elles indiquaient avoir besoin de recruter 821 soudeurs pour répondre à leur besoin de main d’œuvre.

Vous l’avez compris : aujourd’hui, un soudeur ne connaît pas le chômage. La conséquence ? A formation identique, un soudeur en début de carrière bénéficie d’un niveau de salaire plus élevé que la moyenne de l’industrie.

Les perspectives d’évolution professionnelle, quel que soit le niveau de formation initiale, sont multiples. Le métier de soudeur permet d’évoluer dans de nombreuses filières d’activité comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire, le transport, le bâtiment, etc.